Mes réalisations en séries d’animation

J’ai occupé depuis plusieurs années de nombreux postes artistiques, techniques, de conception et d’encadrement aux différents stades de fabrication d’un film d’animation.
En parallèle à ces activités professionnelles j’ai régulièrement enseigné les métiers de l’animation.

J’ai exercé plusieurs fonctions particulières à cette profession.
J’ai eu l’occasion d’être tour à tour décorateur, story boardeur, animateur, chef animateur, assistant réalisateur et réalisateur, scénariste.
J’ai réalisé des courts métrages, des films pilotes de projets de série télévision en tant qu’auteur et créateur.
J’ai été l’un des pionniers de l’aventure numérique et ai expérimenté les premiers logiciels d’animation en image de synthèse.
En tant que  réalisateur j’ai dirigé des séries télévisées dont le format le plus courant en nombre d’épisodes est celui de 26 fois 26 minutes.

 

 

Les séries :

PRUDENCE PETITPAS

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ESPRIT FANTOME

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COMBO NINOS

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films d’animation par les enfants

Fin des années 70 je faisais réaliser à des groupes d’enfants des films d’animation en création collective. Ces films utilisaient le plus souvent les techniques du volume animé ou du papier découpé (plus facile à mettre en oeuvre que le dessin animé sur papier). Chaque histoire collective est le reflet « culturel » du groupe d’enfants réalisateurs. L’idée est donc de reprendre ce projet, d’étendre l’expérience en différents lieux sociaux tout au long d’un voyage au long court, en différents pays et civilisations.

Voir un documentaire réalisé par TF1 en 1982 sur le sujet ICI.

 

LE LION

Film d’animation réalisé par les enfants de l’école primaire de Bassoul, au Sénégal, dans le delta du Siné Saloum, en langue Sérère.

Documentaires


Arrivée de Yobalema à Lanzarote.


Une maternité à Bassar dans le delta Du Siné Saloum


Un documentaire sur la population Albinos de Bassoul réalisé lors d’une mission de Voiles sans Frontières.
Ce film est  inclus dans un dossier de recherche de financement pour VSF (Voiles sans frontières).

En 2014, VSF a réalisé une mission d’évaluation concernant les enfants Albinos vivant dans le village de Bassoul. Jean Jacques Lasarte, cinéaste et réalisateur, particulièrement sensibilisé à la vie de ces enfants de Bassoul, a réalisé une vidéo de 15′, destinée à accompagner notre dossier de présentation….       Michel Huchet.

http://www.voilessansfrontieres.org/…/video-les-enfants-al…/


DEPART POUR LE SALOUM

Yobalema le trimaran « bateau amiral » de Voile Sans frontière est parti avec son équipage pour le delta du Siné Saloum. Nous devons le rejoindre dans une semaine.

Avec Jean Batiste Vasse (médecin de voile sans frontière) je prépare mon intervention   au sein de  cette mission médico sanitaire de Décembre 2014. En projet un film documentaire  sur la population  Albinos du village de Bassar.

Je rencontre Adrienne Ntankeu et Mouhamadou Bamba Diop tous deux Albinos « noirs » d’origine africaine et militants pour la cause Albinos. Adrienne  est top modèle en France et présidente de l’association Anida, Bamba est Sénégalais et président de l’association des albinos du Sénégal. J’interviewe et filme Bamba, ce que j’apprends sur la situation des Albinos en Afrique est effrayante. Ségrégation, abus sexuels, assassinats…..film en construction  à suivre.

Bamba, Adrienne et Jean Batiste

Ouffenfin  est bien chargé, en plus de la valise dentaire que je trimballe depuis Carnon, Jean Batiste me confie un groupe électrogène ainsi que diverses babioles utiles à la mission que je cale comme je peux, là ou il y a encore de la place. Au moins je suis lesté.

Alors que Jean Batiste et Adrienne partent en taxi brousse, notre départ en bateau est prévu  en fin de journée afin de sortir de Dakar le jour et d’être en approche de la passe du delta au petit matin. Une navigation de nuit sans difficulté météorologique particulière mais parsemée d’embuches. Il faut éviter les très nombreuses pirogues de pêche généralement mal signalées, leurs filets,  les nombreux chaluts dont on ne comprend pas toujours ni la direction ni l’importance de leur traîne. Tout ce petit monde d‘éclats lumineux et de multiples feux s’active à ramasser un maximum de poissons dans l’une des régions du globe la plus poissonneuse

L’entrée du Saloum

Une nuit de veille attentive (un peu stressante) et le jour découvre enfin les premières balises qui conduisent au chenal d’entrée du Saloum. Le Saloum sur ces premiers  milles est bien plus large que je l’imaginais, on pourrait  y naviguer à la voile si …..le vent n’arrivait pas de face…..pas question de louvoyer et de raser de trop près les bancs de sables dangereux.

Au loin (dans l’autre sens) une voile…mais oui c’est bien eux….la famille Joumier. Depuis la Grande Motte (revenir en arrière sur le blog) c’est la troisième fois que nous nous croisons, ils viennent de terminer leur mission, on ralentit, on se rapproche pour un petit salut, une conversation,  comme ça en plein milieu du Saloum.

Un œil sur la carte, un autre sur le sondeur nous avançons prudemment. Notre carte est une carte papier photocopiée sur laquelle nous surveillons pas à pas méandres et bifurcations. D’embranchements à embranchements les bolons réduisent de taille, les berges se rapprochent, la mangrove se découvre au fil des marées.

Hantise des bancs de sables, hantise de se perdre au centre de ce labyrinthe d’eau et de palétuviers. Les cartes électroniques ne servent plus à rien car les voies d’eau ne sont pas répertoriées.

En approche de notre lieu de destination, une erreur d’embranchement et nous sommes brutalement stoppés les deux quilles plantées dans le sable. Nous appelons l’équipe de yobaléma qui n’est plus très loin. Arrive en dingy Seydou qui sera notre guide local au cours de la mission. Nous sommes à mi marée, il nous conseille d’attendre la nuit au mouillage. Au petit matin à marée haute nous sommes dégagés, nous suivons Yobaléma qui nous rejoint et nous indique le chemin.

Nous devons rejoindre le village de Bassoul. La profondeur n’est pas suffisante pour nous permettre d’accéder au village, nous nous ancrons en plein bolon principal devant la voie d’eau qui conduit au village. Désormais touts les matins nous accéderons au village en annexe, une demie heure de navigation par aller.

Tous les soirs, après notre mission, le bateau ainsi isolé en pleine nature au milieu d’un méandre d’eau et de palétuviers, sera durant trois semaines notre refuge le plus confortable. Un séjour rythmé par le chuintement de l’éolienne, le rythme des marées qui orientent le bateau alternativement vers l’aval ou l’amont, les bruits mystérieux de la mangrove toute proche, craquements du bois la nuit, cris des singes et parfois des hyènes. Le passage des pirogues poussées par des moteurs hors bord, pirogues de passagers, de transport chargées à ras bord de sacs de sable, de bidons d’eau. Au  petit matin on surprend aussi de discrets pêcheurs qui viennent relever leurs filets tout à coté.

Pour la suite : La mission VSF