Vers les Canaries

Mon problème électrique me retarde d’une journée…attente de l’électricien..un peu en retard.  Cela suffit pour laisser passer une bonne fenêtre météo. Il faut attendre encore deux jours avant de pourvoir partir dans de bonnes conditions.

Traverser le détroit de Gibraltar est délicat. Il faut franchir un rail autoroute à cargos, choisir la bonne marée car les courants y sont forts, passer de la méditerranée à la houle de l’atlantique. Ulysse n’a pas osé, par peur des cargos sans doute.

Le Jour du départ, sur le rocher, s’accroche depuis trois jour un nuage noir.

Je longe la côte et compte traverser le rail à Tarifa. La houle qui se lève est de plus en plus forte et surtout d’amplitude courte , il faut aller chercher plus loin la sortie ou l’amplitude de la houle est plus large. On peut maintenant la prendre par le travers…zou on y va…..viser la queue d’un groupe de cargos, passer derrière le plus vite possible avant que le groupe suivant ne rapplique, une fois pour un sens de circulation , une fois pour  l’autre. Heureusement le vent s’est levé dans la bonne direction , au portant (vent arrière), Ouffenfin bat des records de vitesse 7 noeuds. Wouaaa !!!!!…. 4 heures plus tard, à la nuit tombante le rail est passé, la traversée vers les Canaries commence. Ouff… enfin!

 5 jours. Alternance de jour et de nuit, périodes « houleuses » et plus paisibles. Paresse active, rêveries la tête dans les nuages le jour, dans les étoiles la nuit.

Nuages : des dessins extraordinaires :  têtes fantomatiques, dragons, animaux extraordinaires se font et se transforment au fil du temps qui passe.

et la récompense, la terre qui émerge de l’horizon. LANZAROTE.

 

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