DE CARNON A GIBRALTAR SUITE

Du   9 septembre au  10 septembre traversée vers une des baies au nord d’Ibiza. Cala de Portinax.

 

Au moins une journée de voile comme on les aime.                          Raymond rit

Au portant…ce ne sont pourtant pas encore les Alizés.

Arrivée au mouillage dans la baie.

L’eau du bain est à bonne température, nager autour du bateau et sous le bateau plein de poissons rigolos qui te regardent. Super.

 Mais aussi, restos pizzas,  quincailleries de plage, hôtels, dancings, immeubles de vacances, musique tard dans la nuit, industrie vacancière.

 

Du 12 septembre au  13 septembre traversée vers Cartagena.

Descente le long de la cote d’Ibiza. Superbes découpes de roches tout au long.

Ensuite une nuit un peu difficile, le moteur ne charge plus, il faut barrer pour arriver à Cartagena afin d’économiser  la batterie. Problème électrique en perspective  à résoudre au port.

Arrivée de nuit dans le port de Cartagena ouf…enfin ! 

CARTAGENA

Christophe montre son doigt.


 

A Cartagena, fier de son passé,  on entretient l’ancien.

Une ville paisible avec ses rues piétonnes,  étroites et bien protégées du soleil. Tapas and co.

A l’extérieur de la ville, je suis surpris par l’aridité  du climat, des terres.

Jean Paul notre voisin de Ponton. Généreux, Jean Paul nous offre spontanément ses services. Il me conduit en voiture faire mes courses dans une grande surface, un Carrefour local.

Ce qui je sais de lui :  Il est Français et vit 6 mois de l’année sur son bateau à Cartagena. Méditerranéen, très loquace, enthousiaste,  Il a des amis partout dans la ville et sur le port. Il nous fait connaitre une petit resto local de pêcheurs « muy tipico »

Il raconte que, sur son bateau, Terranga,  un Mélodie , il a tenté par deux fois de partir pour un tour du monde à l’envers. Une première fois il casse sa bôme, il revient pour la réparer. Il  repart plus tard et renonce une deuxième fois à la suite d’ennuis techniques. Il décide finalement sagement de s’installer à Cartagena a demeure. C’est quand même avec mélancolie qu’il raconte son histoire. Il m’offre une manille de son bateau que je n’arrive pas à trouver dans les boutiques du port. « Comme ça il y a une partie de mon bateau qui va aller au Sénégal » sourit ‘il.

Une petite frayeur pour sortir de Cartagena, l’hélice se prend dans une pendille. Ouff. bloqué, en suspend de voyage. (la pendille c’est une corde qui plonge dans l’eau et maintient le bateau en ligne face au ponton)  Raymond plonge et démêle. Ouffffffffff!!!!!!!

Du 18 Septembre au 19 Septembre : traversée vers Almérimar.

Raymond barre

Au lever du jour nous découvrons une  cote recouverte de feuilles de plastiques blancs. Ce sont les industries maraichères de l’Espagne qui se trouvent là. Il semble que pas un seul m2 d’espace ne soit pas utilisé par une serre.

ALMERIMAR

 

Une étape sans grande surprise. Une marina qui semble avoir été crée uniquement dans le cadre d’un programme immobilier touristique. On me dit que 80 pour cent de la population est étrangère. Beaucoup d’allemands et d’anglais ont choisi de s’établir ici pour leurs retraites. Les bars à tapas imitent les pubs irlandais.

 

 

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